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56, rue du Faubourg Poissonnière - 75010 Paris
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Pas simple, cette nouvelle année…

On sent bien qu’on a du mal avec le « Très bonne année à vous tous ».
C’est vrai que cette fois-ci, on n’y croit plus trop à l’année joyeuse. Faut dire que le climat n’est pas complètement à l’euphorie généralisée !

Depuis le 1er janvier, plus de 300 000 personnes positives par jour, on n’arrête plus de faire des tests, PCR ou antigéniques sans plus trop savoir à quel moment les faire et ce que cela veut dire. Les perspectives d’avenir restent très floues.

À quelques mois d’une élection présidentielle, nous vivons un débat politique complètement hystérisé. Un président qui emmerde une partie des Français. Et puis le choc « Don’t look up » qui est peut-être le premier film qui peut faire prendre conscience à des millions de personnes de la catastrophe environnementale à venir. Et pour le coup, le constat est sans appel, désespéré : « Circulez, il n’a y a plus rien à attendre. Nous sommes embourbés dans une société du divertissement qui ne permet plus de réfléchir. »

Et puis un constat que l’on a tous fait, nous sommes fatigués.
C’est la logique même des choix politiques qui ravagent les individus.
« Si je suis fatigué, c’est que je n’arrive pas à me reposer… et si je n’arrive pas à récupérer, c’est que mon temps libre est occupé. » 

Alors pour lutter contre cet épuisement, on va chercher à se remettre sur pieds.
Pas des résolutions irréalistes de début d’année, ce qui serait encore ajouter de la pression, simplement des choix.

Twitter, Instagram, Facebook, on désinstalle sans états d’âme. Les newsletters qui arrivent en rafale dans notre boîte mail, on se désinscrit. Le “temps de cerveaux disponible” que d’aucuns avaient théorisé en 2004, on va le récupérer.
On va regagner, minute après minute, tout ce temps que les géants de la communication ont grignoté, colonisé, vampirisé. Souvent avec notre assentiment.

Il s’agit juste de reprendre un peu le contrôle. Une image revient, souvent utilisée pour expliquer le capitalisme libéral aux enfants : « Le capitalisme, c’est quand tu dis à l’autre, donne-moi ta montre et je te donnerai l’heure. »

Ce n’est pas une grande résolution. Mais pour 2022, on récupère la montre sans demander s’il vous plaît. Et l’on a déjà le sentiment que nous allons passer une meilleure année.